Emma Bernard Coaching
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4/6 – Récit d’auto-coaching : « Apprendre à poser mes limites afin de puiser dans mes Valeurs pour nourrir mes Besoins »

auto coaching

4ème partie : : « Mes Jardins de Candide ou comment travailler ma relation avec moi-même »

« Mon premier Jardin, ma nouvelle aventure professionnelle : l’Apprentissage du Coaching

Apprendre à devenir coach, c’est bien plus qu’un nouveau projet professionnel. C’est enfin la profession qui sera mienne quotidiennement et passionnément. Bien plus qu’un métier, c’est une conviction morale et intellectuelle. Un engagement. Pour la première fois de ma vie, je veux exceller, devenir la meilleure… dans mon domaine, pour ma cible et selon ma technique. Dans un but qui m’est cher et personnel : la bienveillance comme mode relationnel permanent à l’autre.

Là j’apprends à poser mes limites aidantes : silence, je travaille ! Car lorsque je suis avec mon coaché, j’éteins mon portable, je ne suis là pour personne. Là j’apprends les limites limitantes : attention à ta trop grande empathie, tes élans du cœur débordants et hors sujet : tu es tout sauf un sauveur ! Tu dois t’effacer mais être à 100%. Génial ! 

Ici ma Valeur bienveillance peut irradier, inonder mon jardin sans relâche. Ici il n’y a de la place que pour ma Valeur Optimisme (au sens de « Psychologie positive » selon Seligman). Même ma Valeur créativité est la très bien venue ! Et ma Valeur plaisir… en « arrosage automatique ». Après une séance de coaching d’une heure et demi… je ne suis jamais fatiguée. Au contraire je me sens régénérée. 

Le Besoin majeur que je sens s’assouvir dans mon futur métier est cette sensation toute nouvelle et ô combien plaisante qui « m’assoie » dans l’existence, aux yeux des autres (mes coachés, mais pas que…) autant qu’aux miens : je sais à quoi « je sers » désormais, je me sens devenir utile à quelque chose, je me sens acquérir une certaine autorité. Un savoir-faire qui n’appartiendra qu’à moi et qui servira une cause si « nourrissante » pour moi : accompagner l’autre vers le mieux Être. En somme, le cercle le plus vertueux de ma vie. 

Mon deuxième Jardin, ma grande passion musicale et spirituelle pour mon Artiste : Prince  

Depuis ma plus tendre enfance, la musique est au cœur de ma vie : plus qu’un plaisir ou un art de prédilection, c’est pour moi un langage au-delà des mots, un mode d’expression vital, la toile de fond émotionnelle de mon quotidien. Lorsque le chanteur, multi-instrumentiste, compositeur, producteur et « performer » hors du commun, Prince, est mort il y a 2 ans et demi, je ne connaissais de lui que ces albums majeurs et mondialement connus… ce n’est donc que lorsqu’il a « disparu » que son œuvre monumentale et son destin hors norme me sont apparus. Un choc sans précédent, une révélation. Prince est pour moi la musique incarnée et son œuvre sans fin… une source de jouvence. Collecter ses milliers de titres, découvrir ses centaines de « performances » extraordinaires et essayer de « connecter » sans cesse avec son génie est un plaisir, une liberté et une source d’inspiration que je « m’offre » chaque jour comme un cadeau du ciel. Il est pour moi l’incarnation de la liberté car il était en « état de création permanente ». Au sommet de sa mondiale popularité, il s’est révolté contre l’industrie américaine du disque (la plus puissante au monde) et a volontairement renoncé à son piédestal commercial, en changeant de nom pour regagner sa liberté artistique… Alors qu’il était le musicien le plus doué et le plus prolifique de son temps… Et sans doute justement pour cela. Il ne rentrait pas dans les cases, aimait trop la musique pour la quantifier et n’aurait jamais accepter de limiter son flux créatif permanent. La certitude de son génie artistique le rendait incorruptible et indestructible. « Ce n’est pas moi qui suis différent, disait-il, c’est ma musique ». Cette posture est pour moi un exemple, un modèle, une philosophie, une « voie spirituelle » qui me guident. Une nouvelle dimension à ma vie… et mon jardin le plus intime. 

Mes Limites aidantes ? Chaque jour, dans la solitude et la joie, je m’offre ce moment de liberté et de plaisir qui n’appartient qu’à moi : découvrir un nouveau morceau ou un extrait de concert. Mes Limites limitantes ? Je fais en sorte de ne pas « imposer » ma passion à mes proches… et c’est un excellent exercice ! Garder son trésor pour soi ou tenter d’en parler avec recul et esprit d’analyse « balisent » et protègent mon jardin d’Eden comme aucune autre « action » émotionnelle et mentale. (Tout comme je viens à l’instant de décrire « mon jardin princier », en quelques lignes…) 

C’est là que s’enracine ma Valeur liberté (prendre « le risque » d’être soi à 100% quoiqu’il en coûte et         le revendiquer comme une force), c’est là que mon amour pour l’esprit créatif trouve son inspiration (créer son propre monde). Prince et sa Musique sont mon plaisir. 

Et biensûr, le Grand Besoin inassouvi qui s’exprime ici dans toute sa splendeur est mon désir

absolu de créer et d’écrire. Car là sera ma totale libération et mon chemin vers le Ciel… »

partie 5 : voir l’article

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Emma Bernard

HYPERSENSIBLE, TOI QUI NE VIS QUE SUR TES « SENS ».… NE SERAIT-CE PAS DE « SENS » DONT TU AS LE PLUS BESOIN ?

Emma Bernard

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