J’ai élevé mes enfants seule, pendant une grande partie de leur enfance…
« Je me souviens de ces fins de journée au bureau où je devais m’arracher à mon poste, sous les yeux agacés de mon équipe… pour arriver à l’école, hors d’haleine et souvent en retard, en me faisant remettre à ma place par un agent scolaire culpabilisant… Je me souviens de ces mercredis compliqués où je devais me concentrer sur mon travail, tout en gardant un œil sur mon cadet que je faisais venir au bureau pour être sûre de ne rien rater de sa petite enfance…. Je me souviens de ces décisions à prendre seule pour leur scolarité, pour leur avenir, pour leur bien-être, avec ce poids permanent de toujours vouloir le mieux et ne jamais m’autoriser à me tromper. Je me souviens de cette interdiction de refaire ma vie, car je n’imaginais pas un seul instant imposer un « beau-père » à mes petits garçons. Je me souviens que c’était mes enfants qui rythmaient ma vie et mes états d’âme et que finalement, seul leur bien-être m’importait vraiment….
Que n’aurais-je eu besoin d’un regard bienveillant, distant et judicieux sur ce quotidien où fondait ma confiance en moi et s’épuisait la mère paisible et rassurante que je souhaitais être de tout mon cœur ! Que n’aurais-je eu besoin d’un petit coup de pouce dédramatisant, de cette compréhension lucide et apaisante qui, en un clin d’œil, m’aurais permise de retrouver mon énergie de mère et de femme ! Car je ne tendais qu’à cela !
La vertu particulière du coaching : un mieux-être familial réel au quotidien
C’est là que le coaching, ou accompagnement Mieux-Être, concret, optimiste et tourné vers la solution offre tout son sens et son utilité : taillé pour aider au quotidien le parent solo à remettre ses idées en place et à stimuler sa confiance en soi, il s’envisage naturellement sur des sessions courtes et pour des objectifs réalistes et volontaires. Qui est plus motivé qu’un parent qui veut faire le bonheur de ses enfants ?
Les mots pour le dire : comment parler de la séparation
Après un divorce ou une séparation, il est toujours difficile pour le parent de trouver les mots pour répondre aux questionnements souvent douloureux de ses enfants à ce sujet. Au coach d’aider les mères et les pères à ne pas trop transmettre de leur culpabilité et à sortir de cette posture de « justification ». Il est évidemment difficile de « rassurer » lorsqu’on est soi-même encore fragile ou blessé… par l’écoute et le soutien, le coach aide à fortifier ce « muscle » très important pour le parent et ses enfants.
La gageure du parent solo : être tout le temps au « top »
Le nombre d’enfants a aussi son importance : un parent solo surchargé manque souvent de recul pour adapter son attitude en fonction de la place et de la personnalité de chacun de ses enfants. Au coach de l’aider à prendre le temps et à remettre en perspective son regard sur chacun d’eux, afin de redevenir « juste » et pertinent dans son mode d’éducation.
La solitude émotionnelle du parent solo
Parce qu’il est seul pour les confronter, parce qu’il n’a souvent plus la possibilité de les partager avec son ancien conjoint, le parent solo manque souvent de recul face aux petits et grands chagrins de ses enfants. D’où souvent une dramatisation involontaire des émotions négatives qu’il est souvent utile d’aider à relativiser et à analyser avec recul. Le coach est alors celui qui aident certaines mamans hyper-protectrices à ne pas trop prendre sur elles les « douleurs » de leurs enfants en les aidant à se distancer et donc à mieux consoler. Permettant ainsi aux enfants de confronter et de dépasser dans de meilleures conditions.
Le partage de l’autorité parentale : un travail d’acceptation
Un parent solo doit aussi apprendre, en garde partagée comme en garde exclusive, à laisser de la place à l’autre parent, à respecter son rôle et ses avis, à assouplir son regard souvent et naturellement « tendu » sur son ex-conjoint. C’est ce que l’on appelle le partage de l’autorité parentale, qui doit être réel dans le quotidien comme sur les grandes questions. Le coach doit, par son écoute profonde, percevoir ce qui chez le parent relève encore de la douleur de la séparation, de la difficulté quotidienne à harmoniser les deux rôles parentaux ou simplement du malaise personnel du parent accompagné. C’est sans doute la partie la plus délicate à gérer pour le coach, qui doit garder un œil sur le bien des enfants, ne jamais se mêler de la relation des ex-conjoints, se faire l’image la plus juste de l’autre partie (sans jamais la voir), tout en restant complètement concentré sur le mieux-être du parent qu’il accompagne.
Le parent solo est une femme et un homme comme les autres…
Lorsque l’on parle de parent isolé, on parle d’une réalité économique et sociale souvent de première urgence. Mais on parle peu de ces mère célibataires qui, sans souffrir de conditions de vie alarmantes, finissent pourtant par s’isoler psychologiquement et socialement, du fait de leur charge quotidienne épuisante et chronophage. Comment trouver le temps entre travail et charge parentale pour prendre du temps pour soi, avoir des loisirs, faire des sorties entre amis, partir en week-end ? Le rôle du coach est alors de rappeler au parent qu’il est vital de revoir l’équilibre de ses domaines de vie (personnel, familial, professionnel, social, culturel…) afin de retrouver son bien être personnel et profond. Une mère et un père sont avant tout des femmes et des hommes qui ont besoin, comme tout le monde, de repos, de loisirs, de partages relationnels, d’évasions, d’activités créatrices, de voyages, de rencontres, de moments de liberté… pour être eux-mêmes et donc être bien. Un parent épuisé, vide et « prisonnier » ne sera jamais un bon parent. Même très aimant.
Les complexités de la garde alternée
Les difficultés quotidiennes d’un parent solo ne sont pas seulement le fait des parents en charge exclusive : la garde partagée en résidence alternée est toujours souhaitable pour les enfants comme pour les parents. Mais même dans ce cas, on a affaire à deux familles monoparentales et à des parents solo… qui font de leur mieux pour s’accorder. Qu’en est-il de ces semaines complètes où un parent doit entièrement se passer de ses enfants parfois très petits ? Et se contenter d’une correspondance rapide et souvent frustrante ? Le coach doit comprendre les sentiments souvent contradictoires d’un parent solo en garde alternée qui, certes a plus de temps pour lui, mais porte néanmoins le poids d’une éducation en solitaire et des séparations rituelles… toujours douloureuses. Le coach doit alors aider le parent en « rupture affective » ponctuelle à remplir ses semaines sans enfant pour son propre bien… pour mieux retrouver ses enfants ensuite.
Une réalité « sociale » : l’image de la famille monoparentale
La situation de famille monoparentale n’est pas facile à accepter, ni pour le parent, ni pour les enfants ni dans le regard des autres. Même si le fait est de plus en plus répandu, le parent solo et ses enfants se sentent souvent « plaints », au pire « jugés », et cela n’aide pas à l’harmonie familiale. Au coach également de positiver cette image « sociale » de la famille monoparentale, en rappelant à la mère ou au père seuls combien elle/il est au contraire courageux, vaillant et plein de bonne volonté. Si le parent relève la tête, les enfants aussi ! »